Arnaud Montebourg a fait savoir qu'il ne serait pas candidat à la candidature pour les élections présidentielles. Il s'explique de cette décision dans une longue lettre que vous pourrez lire dans la seconde partie de cet article.
Dans cette lettre il revient sur un choix personnel qu'il met en débat au sein de ses amis, débat qui sera repris lors de l'université d'été à Fourras et tranché ensuite.
Si cette prise de position à surpris, elle nécessite un examen sérieux.
Quel choix aurons nous à faire à la fin de cette année?
Pour ma part je souhaite attendre avant de m'engager de connaître la liste officielle des candidats qui sera connue dans les premiers jours d'Octobre.
Mais dès maintenant je constate que notre choix ne peut se réduire à la reproduction de la division entre ceux qui votèrent oui et ceux qui ont préféré le non. Notre candidat ne peut être le champion d'un camp sur l'autre, car il ne ferait que prolonger la division. Nous avons le devoir de nous rassembler pour ensuite rassembler la gauche.
Cette simple constatation, écarte pour moi les candidatures qui semblent incapables de fédérer le Parti Socialiste car trop marquées par les combats passés. Le désir de changement est fort dans notre pays, il peut condamner la droite mais aussi le parti socialiste s'il ne répond pas à cette attente, s'il n'entend pas ce que souhaite une large partie de l'opinion publique.
Quel sera le candidat où la candidate qui saura porter cette attente, qui saura aussi répondre aux aspirations sociales, au désir de changement institutionnel, aux inquiétudes nées d'une mondialisation sauvage qui affaiblit toujours plus les plus pauvres?
Vous trouverez donc en poursuivant la lecture de cet article le point de vue détaillé d'Arnaud sur cette question.
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