Notre camarade Bernard Kervela m'a transmis un interessant document réalisé par l'Association A.C .D.C .
Initié par les associations Réseau d'Alerte sur les Inégalités, AC!,
MNCP, le Réseau Stop Précarité et les syndicats SNU-ANPE, SUD-ANPE et CGT-INSEE, le collectif «Les autres chiffres du chômage» (ACDC) accuse les statistiques d'escamoter quelque 2,3 millions de "chômeurs invisibles" et vient de publier la première d'une série de notes qu'il diffusera chaque fin de mois et jusqu'en mai, une opération visant à "marquer la campagne électorale" et donner à la question sociale "la place qui lui revient dans le débat électoral" à venir.
Pour en finir avec « le chiffre du chômage »
Au delà des actuelles controverses, la recherche d’un « vrai chiffre du chômage » est vaine, car il existe une diversité de situations de chômage, de sous-emploi et de précarité, qu’il importerait donc éclairer par un petit nombre d’indicateurs pertinents.
Dans cette optique nous présentons ici la première estimation, pour le cas français, du nombre de salariés au chômage ou en emploi inadéquat au sens du BIT.
L’emploi inadéquat recouvre quatre type de situations socialement inacceptables et économiquement injustifiées, pour lesquelles nous présentons des évaluations chiffrées : les bas salaires, les contrats précaires, le déclassement professionnel, le travail dangereux pour la santé. Selon notre estimation, au total 11,4 millions de personnes se trouvent en 2005 dans une situation d’emploi inadéquat au sens du BIT. Si on y ajoute les chômeurs (toujours au sens du BIT), 14 millions de personnes sont touchées par le chômage total ou l’emploi inadéquat, soit 51% de la population active.
Cette proportion n’a cessé d’augmenter depuis 1990. Au delà des fluctuations conjoncturelles d’un chômage qui se maintient à un niveau élevé, la qualité des emplois s’est donc continûment dégradée sur la période.
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