J'ai depuis plusieurs semaines signé l'appel lancé par le Comité National pour qu' un nouveau Référendum soit organisé afin que les français qui dans leur majorité avaient dit non au projet de Constitution Européenne puisse à nouveau se prononcer par référendum. Je me réjouis que cet appel suscite un écho grandissant. En quelques jours, il aura bientôt recueilli 50 000 signatures, dont celles de très nombreuses personnalités syndicales, politiques, associatives, du monde de la science et de la culture, parmi lesquelles 101 parlementaires de gauche à cette heure.
La campagne présidentielle de notre candidate, rejoignant la position du PS, affirmait la volonté d'avoir recours au référendum. Je n'ai pas changé d'avis. Les français ne doivent pas être privés de leur droit d'expression.
Doivent se battre pour ce droit, non seulement ceux qui ont voté non, mais aussi tous ceux qui ont préconisé le oui, et dont je respecte la conviction. Ne pas s'engager aujourd'hui sur ce principe, c'est faire peu de cas de la parole donnée, c'est décrédibiliser la démocratie participative, c'est affaiblir le politique. Quelle portée aurait par exemple un engagement à consulter les citoyens, la proposition de référendums d'initiative populaire, si dans le même temps on jugeait que sur certains sujets, les français ne pouvaient pas être consultés.
Il est possible d'empecher la précipitation de Nicolas Sarkozy
Certes, la procédure d'adoption du traité de Lisbonne est complexe. La plupart des médias ne se charge guère de la faire connaître. Malgré cela, beaucoup de nos concitoyens sont en train de prendre conscience du fait qu'il serait possible d'empêcher la ratification du traité lors du vote au Congrès de Versailles; Nous connaissons maintenant le calendrier officiel .Dans ce calendrier, exceptionnellement court, c'est le 4 Février qui est la date importante.
Rappel de quelques dates :
Le traité de Lisbonne a été signé le 13 décembre dernier.
Le Conseil constitutionnel a été saisi par le président de la
République pour
indiquer les points sur lesquels la Constitution doit être modifiée
préalablement à la ratification du traité.
Le
gouvernement déposera un projet de révision de la Constitution dès que
le Conseil constitutionnel se sera prononcé, au Conseil des ministres
du 2 ou du 9 janvier.
Un
premier débat sur la révision de la Constitution se tiendra le 14
janvier 2008 à l'Assemblée nationale et le 28 janvier au Sénat. A cette
étape, un vote à la majorité simple des deux assemblées suffit.
C'est
le 4 février que le Parlement, réuni en Congrès à Versailles, est censé
voter la réforme de la Constitution. Mais pour ce vote la majorité des
3/5e des suffrages exprimés est requise.
Si
la révision de la Constitution est adoptée, l'Assemblée nationale a
prévu de se réunir le 6 février, cette fois pour adopter la loi
autorisant de ratification du traité. Le Sénat, quant à lui, devrait se
réunir dans la foulée.
Continuons à signer la pétition et pensons à la faire signer à d'autres....NOUS VOULONS UN REFERENDUM
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