Depuis plus de quinze jours, se poursuit la démolition du premier immeuble de L'Ile Marante. La méthode retenue qui consiste, après une phase de destruction interne de l'immeuble, de découper petit le batiment est lourde, pour les habitants du quartier. Outre la vision sinistre d'un immeuble éventré , les conséquences sur l'environnement immédiat sont difficilement supportables pour les riverains. Depuis le début du chantier de grosse démolition, les poussières contenues dans l'air sont telles, qu'il faut mieux éviter d'ouvrir les fenêtres.
Mais c'est sans doute pour ceux qui habitent toujours le second immeuble, que l'on apperçoit sur les photos, que la situation est la plus tragique. Outre un entretien discutable de l'immeuble, largement abandonné à son sort en attendant la fin des relogements et la démolition à venir, ces riverains doivent subir au quotidien, les nuisances du chantier. L'amoncèlement des gravats, le bruit, la poussière, les isolent totalement du reste de la ville. On aurait voulu leur faire comprendre qu'il leur faut partir au plus vite, que l'on ne s'en serait pas pris autrement.
On peut tout de même se demander s'il n'aurait pas été plus humain, compte-tenu de la méthode de démolition retenue, d'attendre la fin de l'évacuation des deux immeubles. Sans aucun doute, les intérêts financiers des promoteurs, et les encouragements du Maire, soucieux d'en finir au plus vite, pour des raisons électorales, ont compté davantage que le souci des conditions de vie des habitants.
Maurice Lobry a raison. L'empressement de la municipalité pour la démolition aurait pu reculer devant le nécessaire respect des habitants.
Démolir une barre en laissant les habitants de l'autre Barre à quelques mètres seulement subir de plein fouet les conséquences de la démolition, il y a de quoi être choqué.
Derrière cela, il y a toute la mauvaise gestion de N Goueta. Le manque d'information d'abord. ET puis les difficultés de relogement. Et pour cause où reloger les habitants des immeubles que l'on veut démolir alors que l'on ne reconstruit pas de logements sociaux ailleurs dans la ville ?
La rénovation urbaine peut-être un outil de redynamisation de nos quartiers. Avec Nicole Goueta, cela devient des opérations immobilières au détriment des colombiens.
Rédigé par : alexis bachelay | vendredi 07 déc 2007 à 11H48
Et dire que cela fait 8 ans que je renouvelle chaque année ma demande de logement sans aucune proposition à ce jour de la part de la Mairie.
Nous attendons avec impatience cette alternance politique à Colombes.
Mr Sarre nous sommes tous avec vous.
Gilbert
Rédigé par : Gilbert | vendredi 30 nov 2007 à 12H09