A une semaine du deuxième tour des élections présidentielles, le Maire de Colombes campe sur ses certitudes et refuse de revenir comme nous le réclamons au vote traditionnel.
Nous ne baisserons pas la garde. Michèle Etcheberry , Présidente du groupe socialiste a écrit une nouvelle fois au Maire . Vous trouverez le texte de salettre en poursuivant la lecture de cet article.
Nous avons décidé de témoigner de notre critique en publiant un 
article dans notre dernier journal et en reprenant ce propos dans des affichettes que nous avons apposées sur les panneaux électoraux.
Vous trouverez dans les deux photos suivantes les textes que nous avons reproduits sur les affichettes.
Madame,
Dans un courrier récent, je vous informais de notre étonnement de votre choix de généraliser les machines à voter pour l’élection présidentielle, car ni les citoyens, ni les élus n’en avaient été informés. Par ailleurs nous avons tenu à vous faire connaître notre interrogation sur la sincérité du vote issu des machines.
Vous me répondez qu’il s’agit d’être moderne, soit !
Par contre concernant l’argument du vote des malvoyants et des personnes à mobilité réduite facilité, permettez moi sur ce point de vous rapporter des propos de mal voyants qui ont préféré se faire aider par un tiers, comme par le passé et conformément au code électoral, plutôt que d’allonger encore le temps d’attente pour les autres électeurs ; en effet l’utilisation d’un des huit casques audio disponible nécessite une manipulation particulière qui interrompt les opérations.
Si l’argument de l’économie de papier peut-être recevable, vous ne mentionnez pas que vous avez aussi voulu faire des économies d’indemnisation des personnels…
Dimanche dernier, comme nous, vous avez vu que la modernité ne produisait en réalité que mécontentement, rejet de votre choix unilatéral.
Comme nous, vous avez pu constater ces longues files d’attente, malgré la diligence des présidents et assesseurs et personnels administratifs, auxquels pourtant vous n’avez pas manqué de faire des remarques désobligeantes.
Comme nous, vous avez pu entendre les récriminations de l’ensemble des citoyens, qui pour un grand nombre, ont attendu plus d’une heure avant de pouvoir voter, parmi lesquelles nombre de personnes âgées, malades ou handicapées.
Vous n’êtes pas sans avoir entendu des colombiens exprimer leur désapprobation en prévoyant ne pas voter au deuxième tour, ou pour certains déchirant leur carte électorale.
Vous n’êtes pas sans avoir lu les procès-verbaux et leurs annexes où grand nombre de citoyens se sont exprimés..
Devant ce tollé généralisé que nous avons constaté tout au long de cette journée électorale, je vous demande au nom de notre groupe d’abandonner ces modalités de vote pour la prochaine échéance, comme l’ont déjà fait nombre de vos collègues en France.
Nous vous demandons de revenir à la méthode classique de l’urne transparente, du bulletin de vote papier, du comptage par les scrutateurs- électeurs- citoyens.
D’ailleurs beaucoup d’électeurs nous ont dit leur regret du manque de solennité de la technologie, leur regret de ce moment civique du dépouillement.
Alors entre archaïsme et modernité, nous comptons sur votre volonté d’écoute de l’ensemble des citoyens de notre ville, et de notre requête de ne plus utiliser les machines à voter pour les prochaines échéances.
Je vous prie de recevoir, Madame mes salutations distinguées.
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