Affluence record des anti-CPE : plus de3 millions de manifestants
Tous ensemble pour gagner
Les syndicats de salariés, d'étudiants et lycéens, mobilisés contre le CPE, ont pleinement atteint l'objectif de faire aussi bien que le 28 mars : plus de 3 millions de personnes ont battu le pavé mardi 4 avril partout en France.A paris c'est sans doute presque 700000 manifestants. Un mouvement déterminé, qui a su gérer le temps, et qui a plus que jamais espoir d'amener le gouvernement et les nouveaux négociateurs de l'UMP au retrait pur et simple du CPE.
A Colombes ce sont des centaines de manifestants , présents dans tous les cortèges, des jeunes comme des retraités qui ont exigé le retrait du CPE.
Vouu souhaitez découvrir des photos inédites de la manifestation, alors ouvrez l'album...vous y trouverez quelques surprises.et très prochainement de nouvelles photos de cette manifestation.
Vous souhaitez connaître la position des socialistes alors poursuivez la lecture de cet article.
RETRAIT DU CPE
Même mot d'ordre au Parti socialiste, qui demande avant tout l'abrogation du CPE et du CNE avant le 17 avril, date des vacances parlementaires. Le groupe PS à l'Assemblée nationale présentera mercredi matin une proposition de loi dans ce sens.
Article repris du site du PS
4 avril : Plus de 3 millions de personnes dans les rues !!
Une semaine après l’incroyable succès de la manifestation du 28 mars qui avait rassemblé plus de deux millions et demi de personnes, les syndicats de salariés, étudiants et lycéens ont réédité l’exploit ! Cette fois ce sont plus de trois millions de jeunes et moins jeunes qui sont descendus dans les rues des grandes agglomérations françaises. Preuve que la déclaration du 30 mars du chef de l’Etat n’a pas apaisé les craintes : elle les a attisés.
Alors que des « personnes bien renseignées » dans les cabinets ministériels annonçaient une mobilisation bien moins importante la semaine dernière, la rue a fait en ce premier mardi d’avril une nouvelle démonstration de force. « Je dois avouer que les médias avaient pratiquement réussi à me convaincre que cette mobilisation serait moins importante que les précédentes mais force est de constater qu’aujourd’hui tout le monde est bien là au rendez-vous » sourit Alexandra, une étudiante dans le cortège.
Il est vrai que le pompier Chirac envoyé en première ligne la semaine dernière a plus soufflé sur les braises qu’apaisé les conflits en annonçant la promulgation du CPE. «Chirac se moque vraiment de nous, il promulgue la loi mais prévient dans le même temps qu’elle ne sera pas appliquée ! Il n’a rien compris, nous ce que l’on veut c’est son retrait, point ! C’est lui qui ne respecte pas le jeu démocratique, ce n’est pas nous. » affirment Rodolphe et Olivier, tous deux étudiants en sociologie, en grève depuis plusieurs semaines déjà.
L’entrée dans la mêlée de Nicolas Sarkozy inquiète. Le sentiment que l’organe législatif a été transféré depuis quelques jours du Parlement vers la rue de la Boétie, siège de l’UMP est fort. Mais les syndicats ne sont pas dupes de la fausse ouverture d’esprit du Premier ministre bis. « Nous irons demander à nouveau le retrait du CPE, mais nous ne négocierons aucun aménagement » tient a préciser Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT. La pression populaire étant encore montée d’un cran aujourd’hui, il faut espérer que le message parvienne enfin aux oreilles du gouvernement.
J'espère qu'une seule chose, c'est que lorsque la gauche arrivera au pouvoir (ce qui est loin d'être certain aujourd'hui), elle ne se limitera pas à une série d'abrogation. Je suis d'accord pour retirer ce CPE, mais j'attend de la part des responsables politiques de Gauche qu'ils luttent efficacement contre le chômage des Jeunes surtout dans les quartiers difficiles atteignant parfois 40% d'une même classe d'âge. Certaines lois promulgées par la droite étaient nécessaires, comme la réforme sur les retraites ou encore celle sur l'assurance maladie. Lorsque l'on me parle uniquement d'abrogation, cela me fait doucement sourir car il me parait de plus en plus patent que ceux qui se plaignent aujourd'hui n'ont rien fait hier. La gauche doit proposer et non uniquement s'opposer, car à ce jeu là d'opposition systématique et simpliste l'extrême droite et l'extrême gauche sont plus efficaces que la gauche plurielle (malheureusement ou plutôt bienheureusement).
Rédigé par : Cicéron | vendredi 07 avr 2006 à 18H02
L'union syndicale, lorsqu'elle n'est pas écornée un soir de manifestation sur les retraites (par exemple), donne de beaux résultats... A preuve cette manifestation (le troisième succès consécutif pour un même mouvement).
La fin de ce gouvernement est proche.
Mais cela ne signifiera en rien la fin du combat. Celui-ci ne trouvera un apaisement que lorsque, une fois revenu au pouvoir, nous ferons ce que les citoyens attendent de la gauche : l'abrogation de toutes les lois de régression sociale promulguées par la droite depuis près de 4 ans !
David DIERICKX
Rédigé par : dierickx | jeudi 06 avr 2006 à 18H35
A lire aussi sur le sujet un article d'Arnaud Montebourg dans Libération "Villepin le caprice c'est fini !"
http://www.liberation.fr/page.php?Article=372489
La crise est sociale et politique. Mais n'oublions pas qu'elle est également celle d'un régime, celui de la Vème République.
Qui a dit hier dans le Monde "Personne ne peut plus croire que nos institutions fonctionnent bien".
Réponse : Balladur.
Pour qu'il s'en soit rendu compte, il faut que ça aille sacrèment mal.
Vivement la 6ème République !
Rédigé par : alexis | mercredi 05 avr 2006 à 14H13